Les petits Français et la finance

Ils ont été un peu plus de 1000 à passer la fameuse évaluation PISA: des élèves de 15 ans, scolarisés en France, ont donc été jugés sur leur niveau pour représenter leur pays au niveau des statistiques de l’OCDE. Ces élèves sont choisis de sorte à constituer un échantillon représentatif de la population: ils viennent donc de familles aux revenus, origines, situations différentes et reflètent en théorie le niveau des élèves de leur âge. Comme en mathématiques et en langues, les petits Français ne sont pas très bien classés sur la moyenne des pays de l’OCDE… et cette fois, c’était un test sur la finance!

Les 15-24 ans au centre d’une finance qu’ils ne connaissent pas

Près de 9 jeunes sur 10 (entre 15 et 24 ans) disposent d’un compte bancaire ou d’une carte de paiement prépayée. Ainsi, on attend d’eux, en toute logique, qu’ils soient informés sur les ressors financiers qui découlent du système bancaire. Ils se servent donc des services proposés par la finance, mais n’en comprennent ni les mécanismes ni les opportunités ou risques. L’enquête PISA se basait sur différents de difficulté, allant du plus simple au plus compliqué. Le test comportait des questions à choix multiples ainsi que des questions ouvertes basées sur des exemples simplifiés de bulletins de salaire par exemple. Résultat: 20% des élèves s’arrêtent au premier niveau de difficulté. La totalité des scores enregistrés place la France en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE qui ont participé au test sur la culture financière. Cette moyenne d’arrêt au « niveau de base » est de 15% pour l’OCDE. Le but, sans parler de taux de change, put et call ou autres réjouissances, et d’estimer si les élèves savent ce qu’est une facture, comment fonctionnent les dépenses quotidiennes etc.

La France mal classée

Dans le même temps, alors que 31% des élèves de l’OCDE atteignent le niveau le plus élevé, les Français n’y sont que 27% environ. L’hexagone est donc entre la 9ème et la 14ème place sur les 18 pays, au total, qui participaient à l’étude.